Rendez-vous devant la mairie, mardi 21
septembre à 8h30....
à 8 h 45, on se compte, il suffira de trois voitures pour aller à
Auch soutenir la manifestation des syndicats et des élus contre le démantelement
de la poste.
(je n'ai fait qu'un film, c'est beaucoup plus long d'en extraire quelques photos,
pardonnez-moi ).
Dans la Presse, 22 septembre:
EN VUE
J.-Marie Deleporte
Défenseur acharné du service public depuis toujours, attaché
à la vie rurale qu'il épouse depuis qu'il est installé
à Castelnaud'Auzan après un exil de son Nord d'où il est
originaire, Jean-Marie Deleporte battait hier le pavé en compagnie des
manifestants contre le démantèlement de la Poste gersoise. «
Si notre bureau de Poste de Castelnau venait à disparaitre, ce serait
la fin d'énormes services rendus à nos villageois », estime
Jean-Marie. Il évoque bien sûr le départ du receveur, qui
ne sera pas remplacé le mois prochain (lire ci-contre). Avec son drôle
de mégaphone à bout de bras, cet ardent défenseur des valeurs
citoyennes a encouragé les troupes jusqu'aux marches de la préfecture.
«Moi, ça me rend malade de penser qu'avec leur réforme,
on puisse supprimer tout un tas de contacts ! »
Ils ne veulent pas voir mourir la poste
Le fait du jour. Personnels, usagers et élus
ont dit hier leur refus de la loi de régulation postale très pénalisante
pour le Gers. La préfecture a pris note.
"Service public, pas service du fric »
Hier midi, après une demi-heure d'attente dans les locaux
de la préfecture, une délégation du « Collectif de
coordination de la présence pos- tale » a été reçue
par le directeur de cabinet du préfet. « M. Fromion ne peut vous
rece voir en personne car il a été averti un peu tard de votre
visite», a indiqué Jean-Paul Vicat. Ce dernier, après avoir
écouté représentants syndicaux et élus, s'est vu
remettre les listes des 4.000 Gersois et de la centaine de délibérations
de conseils municipaux opposés au projet de restructuration de la poste
issu de la loi de régulation postale, laquelle doit être discu
tée cet automne au Parlement.
« C'est notre première manifestation de défense de la Poste,
sans doute pas la dernière vus les plans qu'on nous annonce »,
précisait plus tôt dans la matinée, Pierre Wiart, au nom
de Sud-PTT.
Pas de doute, lui et ses collègues syndicalistes ne sont pas prêts
à se laisser berner, « boostés » qu'ils sont par de
nombreux maires du département, ainsi que par Philippe Martin, le président
du conseil
général n'oubliant pas de constater «l'absence tout à
fait regettable d'Aymeri de Montesquiou (1) et des parlementaires du département
(2) ». Et si Philippe Martin devait rapidement quitter le pavé
pour s'envoler vers Paris, le conseil général, plus tard en préfecture
et par la voix de Jean-Pierre Pujol, devait se proclamer solidaire dans la défense
de la Poste.
« Nous n'acceptons pas l'argument de la mise en concurrence pour justifier le démantèlement du service public. »
C'est bien ce dernier point qui inquiétait , hier, la double centaine
de manifestants venus de tout le département, particulièrement
des villages actuellement dans « l'oeil du cyclone». Courageuse
délégation à ce titre de Castelnau d'Auzan qui, le 15 octobre
prochain, devrait perdre son poste de receveur (départ à la retraite)
puisque celui-ci ne sera pas remplacé.
A Castelnau d'Auzan comme à Solomiac, Touget ou tout simplement à Auch-Gambetta ,les menaces se font tous les jours de plus en plus pesantes, entre diminution des horaires d'ouverture ou remplacement des bureaux de poste en simples points Poste, « n'ayant plus rien à voir avec ce qu'est la Poste et les métiers que sont le receveur, le guichetier ou le facteur »,soulignait hier au micro Nelly Espagnet (CGT-PTT).
Face à cette logique du « service du fric contre
service public » décrit par Jean-Marc Autié (CGT), syndicats
et élus ont clairement sorti le carton rouge, hier.
Ils attendent énormément de leur prochaine entrevue le 5 octobre
avec Lise Massière, la directrice départementale de la Poste.
« On veut surtout qu'elle comprenne que toute restructuration sera impossible tant qu'un accord ne sera pas trouvé, entre nous tous, sur la présence postale dans le Gers »,conclut Jean-Marie Autié.
(1) Président de l'association des maires du Gers, sénateur
.
(2) Le sénateur Yves Rispat et le député Gérard
Dubrac pour ne pas les citer.
Absence également, en ce qui nous concerne, de Gérard
Bézerra, conseiller général du canton de Montréal.
Il serait effectivement difficile pour les parlementaires de voter pour cette
loi de démantelement, et de manifester contre ses conséquences.
J'ai aussi noté la volonté d'aller négocier ensemble, syndicats
et élus, et non plus séparément, il semblerait que la direction
de la poste tente de "diviser pour régner".