DOSSIER : ENVIRONNEMENT

L’environnement peut être défini comme...
1- Développement durable : l’énergie
2- Réchauffement climatique
3- La question de l’eau
4- Le tri des déchets
L'environnement, où en sommes-nous?
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L’environnement peut être défini comme

L’environnement peut être défini comme

“l’ensemble, à un moment donné, des aspects physiques, chimiques, biologiques et des facteurs sociaux et économiques susceptibles d’avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à terme, sur les êtres vivants et les activités humaines” (circulaire n° 77-300 du 29 août 1977).

Instructions pédagogiques, 2004
« L’éducation à l’environnement pour un développement durable doit être une composante importante de la formation initiale des élèves, dès leur plus jeune âge et tout au long de leur scolarité, pour leur permettre d’acquérir des connaissances et des méthodes nécessaires pour se situer dans leur environnement et y agir de manière responsable ».

Vaste sujet, donc !
Il est assez significatif de trouver des centaines de pages sur le sujet, des organismes officiels, des associations de défense, des écologistes, une véritable jungle de sigles, de circulaires, de pour, de contre, on trouve tout et son contraire…
Mais, curieusement, personne qui accepte d’entrer dans le détail et de répondre à des questions simples:

« Pour vous, votre environnement, c’est quoi ? »
« Mon environnement ? je le subis ? j’agis ? «
« Préservation de l’environnement : que puis-je faire, concrètement, dans ma vie quotidienne ? »

C’EST DONC A PARTIR D’EXEMPLES CONCRETS QUE NOUS AVONS CHOISI DE REFLECHIR

Les enfants de Castelnau d’Auzan y sont sensibles, ils ont un message clair « sauvegardez notre environnement »
Pour eux, c’est d’abord la nature : « ne coupez pas les arbres »
Ils sont aussi sensibles à ce qu’ils voient, dans le village ou en campagne, des fleurs ou des plastiques dans les arbres.

Il y a aussi des demandes très concrètes : l’état des trottoirs, l’encombrement, les crottes de chien, la sécurité…

A la campagne, l’on évoque aussi le bruit : que l’on se plaigne des machines à vendanger en pleine nuit, ou que l’on s’extasie sur le chant des oiseaux au lever du soleil…
Une jeune citadine était « angoissée » par le silence, par le manque d’animation.

Au rayon des odeurs, cela va des nuisances – sont visés par exemple l’élevage intensif de canards, l’épandage du lisier – jusqu’au pur plaisir des sens : acacias en fleurs, une haie de buis, les foins fraîchement coupés…
Une réflexion un peu plus poussée permet aussi d’intégrer tout ce qui fait que notre vie est plus facile ou plus difficile, les bonnes relations avec les voisins, la rareté des services publics, un accueil chaleureux, la convivialité d’une fête…

Les enfants ont aussi travaillé sur le tri sélectif, dont ils perçoivent très bien l’intérêt pour l’avenir.

Certains font aussi le lien avec le développement durable, avec le commerce équitable, avec « économisez l’eau », avec les bio carburants…

Directives européennes, lois, circulaires, actions régionales ou départementales, agenda31, réalités locales, possibilités économiques, ce sont autant de contraintes qui encadrent l’action d’une municipalité à qui les auzanais font confiance pour améliorer autant que faire se peut leur cadre de vie.


1- Développement durable : l’énergie

« … un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs »

Il faudrait aussi savoir si le but est le développement humain ou le développement économique ?

Sur le seul sujet de l’énergie (pétrole, électricité, énergies renouvelables), aucune solution ne fait l’unanimité
On sait que le pétrole n’est pas infini, c’est sans doute une question de quelques décennies = cela concerne déjà les plus jeunes d’entre nous.
Le nucléaire repose sur un minerai non renouvelable, et n’a pas encore résolu la question des déchets. Et peu de gens rêvent d’avoir une centrale près de chez eux.
L'énergie hydroélectrique est une énergie renouvelable. Elle est aussi considérée comme une énergie propre, bien que récemment remise en cause : les impacts environnementaux peuvent être très importants, surtout lors de la mise en place de structures souvent lourdes comme les retenues artificielles.
Les agrocarburants (qui ne sont pas nécessairement bio), ne sont pas non plus une panacée universelle.
« Dans le contexte des changements climatiques et de la flambée des prix du baril de pétrole, les biocarburants sont aujourd’hui souvent présentés comme une alternative énergétique durable. Cependant la fabrication des biocarburants à partir de produits agricoles favorise la déforestation, consomme de l’énergie et fait concurrence à l’alimentation. Leur production uniquement guidée par des impératifs économiques peut conduire à de graves conséquences sociales et/ou environnementales. Par exemple, on détruit aujourd'hui à grande vitesse les forêts de Malaisie pour produire de l'huile de palme. Le prix de la tortilla, aliment de base en Amérique latine, a récemment flambé au Mexique du fait de l'exportation du maïs vers les USA où il est utilisé pour produire de l'éthanol. Le remplacement de la totalité du pétrole consommé dans le monde par les biocarburants de première génération est impossible ».
Les éoliennes utilisent le vent, inépuisable, mais ont aussi leurs détracteurs qui leur reprochent le bruit, la dégradation du paysage, le risque pour les oiseaux…
L’énergie solaire est une source séduisante, mais on n’en est encore qu’au stade expérimental.

MAIS, CONCRETEMENT, EN QUOI SOMMES-NOUS CONCERNES ?

Un bulletin de vote est déjà une responsabilité, mais, au quotidien, nous avons aussi des choix possibles:
L’économie d’énergie, c’est d’abord ne pas la gaspiller, sans renoncer à notre confort habituel:
Isolation des logements, un chauffage adapté et réglable suivant les besoins réels, penser à éteindre lampes ou appareils en veille.
Bon entretien des voitures, utilisation raisonnable des climatisations, rationaliser ses déplacements, regroupements entre voisins lorsque cela est possible, autant d’habitudes à retrouver.


2- Réchauffement climatique

C’est le sujet à la mode en ce moment, l’on ne peut ignorer que les activités des hommes contribuent à une modification de leur environnement.
Notre mode de vie occidental en est en grande partie responsable, il appartient à chacun de nous peut modifier ses comportements.
Nous avons un pouvoir certain en tant que consommateur, que ce soit dans le choix de ce que nous achetons ou dans notre contribution à la valorisation de nos déchets.
En contre partie, il est difficile d’ignorer que boycotter certains produits parce que peu écologiques, c’est aussi poser de graves problèmes d’emploi à certains.

3- La question de l’eau

Particulièrement sensible dans notre village obligé de s’adapter aux réalités.

Après des décennies où la municipalité gérait elle-même son réseau d’eau potable, les difficultés ont commencé avec le vieillissement des installations (et des pertes importantes sur le réseau) et surtout l’obligation de périmètres de sécurité autour des points de captage : nous n’avions plus suffisamment d’approvisionnement aux normes.

L’adhésion au Syndicat Armagnac Ténarèze est devenu une nécessité, cela permet de rationaliser l’entretien du réseau par un personnel spécialisé, de garantir l’approvisionnement grâce au raccordement à un réseau plus vaste, de bénéficier prochainement de l’apport du forage à près de 750 m de profondeur d’une eau moins polluée que celle des captages actuels (nitrates).

Adhérer à un syndicat, ce n’est pas renoncer à avoir son mot à dire dans les décisions, c’est unir ses richesses pour une meilleure gestion.

Le SAT a également une compétence d’assainissement, que ce soit la gestion du collectif (l’extension du zonage et de la station d’épuration) ou dans les installations individuelles, qui doivent être conformes à la réglementation.


4- Le tri des déchets

Le Gers, le SICTOM de Condom ont été obligés de se conformer aux évolutions des normes de gestion des déchets. Les décharges à ciel ouvert ont toutes disparu, remplacées par les centres de récupération (tri sélectif) et par les zones d’enfouissement.

Ainsi, à Castelnau, il n’y a plus ce dépôt nauséabond le long de la ligne, et l’on a vu fleurir les containers individuels qui évitent, notamment, ces sacs éventrés sur les trottoirs les matins de collecte.

Nous n’avions pas le choix, mais cela a un coût :

la taxe d’enlèvement des ordures ménagères est prélevée avec la taxe foncière sur les propriétés bâties, son taux est fixé chaque année par les collectivités (un pourcentage sur la valeur locative cadastrale). Personne n’en est exonéré, et les propriétaires peuvent la récupérer auprès des locataires.

Nous avons la possibilité de faire diminuer cet impôt : en effet, l’on estime que si nous faisions tous, correctement, le tri de nos déchets, nous pourrions éviter au SICTOM (donc à nous) près de 100.000 euros de dépenses.

En effet : le contenu des poubelles « couvercle jaune » part en centre de tri, les déchets sont recyclés, les produits obtenus rentabilisant en grande partie le coût de la collecte, dans la mesure où celle-ci est faite correctement.
Les restes, le contenu des poubelles à couvercle vert doit être enfoui. Outre le coût important, l’on constate que vraiment personne ne veut voir de telles installations à proximité de chez soi.

TRIER

La déchetterie de Montréal ouvre ses portes le 9 juillet. Elle accepte gravats, ferraille, végétaux, cartons, verre, huile de vidange, encombrants, déchets ménagers spéciaux. On pourra y accéder les lundis, mardi, vendredi, samedi, de 13h30 à 18 h, horaires complémentaires de celle d’Eauze (Lundi, Mercredi, Jeudi, Vendredi de 9h30 à 13h, samedi de 8h30 à 13h30, tél. 05.62.08.19.93).


Pour limiter les déchets putrescibles : utiliser le compostage, vous obtiendrez (en quelques mois) un bon terreau pour enrichir jardins et potées de fleurs. Les déchetteries proposent un composteur pour 10 euros, avec le mode d’emploi.

Il y a encore beaucoup trop de bouteilles en verre dans les bacs, même si cela demande un effort supplémentaire, il faut les porter aux containers spéciaux.

Effort encore pour les containers couvercle jaune, surtout dans les collectifs à la campagne : tout doit être propre et sec (une minute à l’envers dans l’évier pour bien vider la bouteille de lait, par exemple) et surtout : en vrac ! NON au sac plastique que l’on a utilisé pour l’apporter jusque là ! C’est pour cela qu’il y a juste un trou, il ne devrait jamais être sale si chacun respecte la consigne ci-dessus.
On doit y mettre uniquement :
Les emballages métalliques : boîtes métalliques, aérosols, briques alimentaires,
Le papier et le carton : emballages carton, journaux, magazines, prospectus,
Les bouteilles et flacons en plastique.

Piles et cartouches d’imprimantes font l’objet de collectes spécialisées pour éviter de disséminer des polluants spécifiques, ainsi que les déchets sanitaires (seringues, pansements) pour lesquels il y a un circuit professionnel (consulter la pharmacie).


L'environnement, où en sommes-nous?

La municipalité fait son possible, mais ne peut pas tout.
Fleurissement : De nombreux auzanais, en ville ou à la campagne, participent généreusement à la mise en place et à l’entretien de massifs ou bacs fleuris. Certains ont accepté de prendre soin des fleurs de leur quartier, principalement l’arrosage régulier, ce qui libère les employés municipaux (et leur permet d’être plus utiles ailleurs).
Le concours communal mobilise une vingtaine de familles, mais reste trop confidentiel.

La Gélise et l’Isaute ont fait l'objet de travaux d'aménagement et de restauration en 1985 mais les essais d'entretien en 1995 se sont révélés infructueux.

Petit à petit, les travaux permettent d’améliorer le quotidien des auzanais, que ce soit la voirie, les bâtiments, l’éclairage… Beaucoup de petits détails auxquels l’on s’habitue rapidement, oubliant même qu’il y a quelques mois c’était autrement.

L’on a parlé aussi de Natura2000… C’est un programme européen pour conserver la bio diversité , ne pas laisser quelques espèces –animales ou végétales – devenir envahissantes au détriment d’autres plus fragiles. La première étape est de faire l’inventaire de ce qui existe, de ce qui doit être protégé, la conservation demande la participation de tous les acteurs du territoire concerné, les agriculteurs craignent les contraintes qui compliqueraient encore plus leurs conditions de travail (on les accuse déjà d’utiliser certains pesticides, d’user beaucoup d’eau d’irrigation, de polluer les nappes phréatiques… Autant de critiques parfois justifiées, mais peu nuancées, d’autant plus qu’elles viennent souvent de personnes qui ne connaissent pas la réalité d’une exploitation agricole).
En ce qui concerne Castelnau d’Auzan, la Direction régionale de l’Environnement mentionne à l’inventaire 1988 en Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique le bassin versant de la Gélise et la zone forêt du Barran-étangs de Rieupeyroux. Le site d’Arech (église et cimetière) a été simplement classé, en 1944.

Enfin, on ne peut pas parler d’environnement/écologie sans mentionner le rôle des sociétés de chasse et de pêche, responsables de la surveillance de la faune (poissons ou gibier) et qui veillent au bon équilibre entre espèces nuisibles ou invasives et espèces plus rares et/ou protégées, grâce à leur excellente connaissance du milieu qu’ils parcourent et observent à longueur d’année.

Les pêcheurs essaient par exemple de limiter la prolifération des poissons chats qui sont de redoutables prédateurs, ils surveillent le bon état des rivières et veillent à l’entretien des frayères indispensables pour la reproduction.
Ils sont aussi les premiers à alerter des pollutions accidentelles (industrielles ou agricoles) et peuvent poursuivre en justice les contrevenants.

Les chasseurs, quant à eux, surveillent aussi les populations tant de nuisibles que d’espèces rares, leurs rapports permettent au préfet d’ajuster au mieux les listes de nuisibles, les gibiers à prélever… Les garde-chasse particuliers (les bénévoles) sont assermentés, officiers de police judiciaire, mais ils préfèrent nettement l’éducation à la répression.
Les nuisibles sont gérés et détruits exclusivement par les piégeurs officiels, formés et seuls habilités à manipuler les pièges
Pour la saison 2007, seuls les ragondin, rat musqué, putois, vison d'Amérique, pie bavarde, corneille noire, geai et sansonnet sont considérés comme nuisibles dans le Gers et relèvent des services des piégeurs officiels, alors que la fouine et le renard font l’objet de battues spécifiques : hors période de chasse, c’est le lieutenant de louveterie qui prend la décision de convoquer les chasseurs compétents, accompagnés de leurs chiens, pour essayer de limiter les dégâts.

C’est donc à ces sociétés qu’il faut s’adresser pour tous les problèmes occasionnés par ces animaux. (Loïc Penninckx pour la Gaule Auzanaise, tél. 05.62.29.24.74 ou Albert Doppler pour la Saint Hubert Auzanaise, tél. 05.62.29.21.50), Albert Monclin pour le Vautrait de la Gélise.

 

mis à jour le 28.10.2007.

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