LE MOT DU MAIRE
« Rester vivre à Auzan » pourrait être la devise qui dirige l’axe et la réflexion de tous nos travaux.
Mais voilà, pour pouvoir « rester vivre à
Auzan », il ne suffit pas de regarder passer le train, le contempler,
dire que l’on n’a pas de chance, qu’il est toujours pour les
autres, avec en prime, parfois pour certains, la volonté de le faire
dérailler avant qu’il n’arrive.
Le crime est-il de vouloir faire passer ce train chez nous, et qu’il profite
à tous les auzanais ?
Par prudence, sur un bulletin précédent, nous évoquions
70 emplois mais l’estimation la plus probable aujourd’hui est «
pire » : ce sera 150 emplois temps plein sur ce seul projet. Nous avons
aussi d’autres réalisations, plus modestes, à mener à
terme.
Des auzanais relayés par des associations « externes » à
notre commune, avec des raisons …. ? veulent enrayer le développement
tel que nous le concevons avec une large majorité du Conseil Municipal.
Notre commune et l’Etat , ont été amenés
au Tribunal administratif de Pau : aucun motif n’est retenu contre nous.
Un jugement suspensif a été prononcé contre l’Etat.
l’Etat et commune, depuis le départ, travaillons conjointement,
donc le blocage de l’un entraîne celui de l’autre.
L’Etat s’est pourvu en cassation contre la décision du tribunal
administratif.
J’espère un jugement positif en Conseil d’Etat nous ouvrant
ainsi les portes de l’avenir.
Si ce n’était pas le cas, je le regretterais beaucoup, car cela
bloquerait, pendant 18 mois de plus, nos documents d’urbanisme (Permis
de construire, sur tout le territoire de la commune).
Notre village souffre depuis bien trop longtemps de ces petites guerres intempestives, dont certains se délectent, ne menant à rien, sinon à l’appauvrissement général.
Mon équipe et moi-même n’avons pas été
élus pour pratiquer l’immobilisme et attendre la mort lente de
Castelnau.
Gérer les affaires courantes ne suffit plus et ne m’intéresse
pas, si parallèlement nous n’ouvrons pas grands les yeux pour imaginer
autre chose.
Pensez-vous que Castelnau ne vaut pas ces projets ? Je connais bien des maires
du département et d’ailleurs qui n’attendent qu’une
chose, les récupérer pour les faire éclore chez eux.
Tant que vous m’accorderez légitimement votre confiance, je continuerai
dans cette voie, celle du développement.
Rester vivre à Auzan s’adresse à tous les âges et tous les publics.
Depuis plusieurs années nous aménageons notre centre
de loisirs et nos locaux scolaires. Cet été ce sera au tour de
la maternelle.
Toujours pour les jeunes mais aussi les moins jeunes et les associations sportives
nous créons un terrain multisports devant la salle polyvalente.
Des activités aquatiques sont proposées les matins d’ouverture
de notre piscine.
Ce portage des repas dont je m’étais fait un devoir de mettre en
place sera opérationnel avant la fin de l’année.
Ce sont là quelques exemples d’une gamme évolutive de services
à la personne pour lesquels nous nous battons
S’ils sont appuyés par une politique d’urbanisme forte, nous
avons là deux ingrédients majeurs pour la réussite et le
développement harmonieux de notre village.
Particulièrement depuis quelques mois, des Auzanais m’appellent,
et c’est avec plaisir que je me rends chez eux. Ensemble, nous évoquons
tous les sujets qui les intéressent sur notre commune.
Courant septembre, je vous convierai pour une réception amicale, nous
inaugurerons ensemble le nouveau quartier de Peyronduguet, avec les Lupins et
les nouveaux abords de la salle polyvalente.
Par ces mots je souhaite la bienvenue à tous les nouveaux arrivants, et vous souhaite à tous une bonne saison estivale.
Philippe Beyries
mis à jour le 28.10.2007.