LE MOT DU MAIRE
Depuis le départ, notre vœu le plus cher est
d’aménager, moderniser et donner de l’essor à notre
village. Qu’il y ait chez nous les avantages d’un village rural
et les services d’une bourgade importante.
Permettre à nos enfants d’évoluer dans un climat tranquille,
qu’ils bénéficient de locaux scolaires gais, modernes et
attrayants.
Qu’eux et leurs parents disposent de moyens de garde et d’encadrement
que nous n’avons de cesse de faire évoluer.
Encourager des animations, pour occuper les jeunes et les fixer par le biais
des associations et des structures communales (salles, base de loisirs en constante
amélioration).
Multiplier les possibilités d’urbanisme permettant aux jeunes couples,
et moins jeunes, de s’établir dans le village (lotissement, projets,
possibilités nouvelles avec la carte communale).
Développer des emplois de proximité et tisser des liens dans les
entreprises locales.
Proposer à nos anciens et aux personnes fragilisées une gamme
évolutive de services à domicile.
Construire pour eux des logements adaptés, leur donner la possibilité
de rester dans la commune.
Voilà notre seule politique, qui s’inscrit dans un vrai schéma
de cohésion sociale.
Pour la première fois depuis de nombreuses décennies,
la courbe démographique a été inversée. De 1 036
habitants au pic le plus bas il y a quelques années, les 1 100 sont sur
le point d’être atteints. Nous sommes tous heureux de ce résultat,
et confortés dans notre politique d’urbanisme qui nous permet un
avenir large et ouvert.
Les finances locales en ont subi le contrecoup positif immédiat. C’est
pour cette raison qu’au mois de mars, lors du vote du budget 2006 en conseil
municipal, je ne demanderai pas, une fois de plus, de hausse du taux des impôts
auzanais. Et cela ne remettra nullement en cause notre politique d’investissement.
Comme je l’ai dit le jeudi 26 janvier au soir des vœux municipaux
permanent, si vous arrêtez le mouvement 3 ans, il en faudra 6 pour le
relancer ».
Dans les dix prochaines années, notre société vivra des
mutations considérables, les professionnels de santé et les autres
le savent, c’est inéluctable. Le monde rural, hélas, n’en
sera pas épargné, bien au contraire.
Le rôle d’un conseil municipal n’est pas de regarder la lente
détérioration de son village, avec toutes les conséquences
qui en découlent, mais plutôt d’oser des projets ambitieux
et bien structurés qui permettront, non pas sa survie, mais son expansion.
Un destin, ça se construit
Comme je l’ai annoncé,
je vous recevrai, tous les mercredis après-midi, par groupes de 10 à
12 personnes, de 14h15 à 16h30 à partir du 15 mars, dans la salle
du conseil. Je vous expliquerai la mise en place d’un projet exceptionnel
sur le territoire de notre commune, et ses enjeux pour nous. Nous débattrons
ensemble.
Des réunions comme celles-là comportent des règles de fonctionnement,
par respect et politesse à l’égard des autres participants,
pour un déroulement courtois : seules les questions d’ordre général
seront traitées, celles d’intérêt particulier ne peuvent
et ne doivent être abordées dans ce cadre.
Les inscriptions se feront à la mairie, avec noms et nombre, le secrétariat
se chargera de vous confirmer le rendez-vous par téléphone (tout
ceci dans un souci d’organisation maximale).
Je remercie spécialement les sapeurs-pompiers, les
adhérents et dirigeants des associations, tous les services du personnel
communal, tous les acteurs de la vie économique locale.
Encore merci au Conseil Municipal pour son soutien tout au long de l’année.
En ce début d’année, mes premières
pensées vont en priorité en direction des personnes les plus vulnérables,
celles touchées par la maladie, la solitude, la peine et la précarité.
Que 2006 épargne notre planète des tensions et tragédies
hélas habituelles, et soit l’émergence d’un monde
meilleur et plus fraternel.
Santé, bonheur et réussite à vous et à tous vos
êtres chers.
Philippe Beyries
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