Au mois de mars, notre Conseil Municipal a voté
un budget investissement particulièrement élevé.
Il est tout simplement le résultat de projets en cours de préparation
depuis plusieurs années. Voici les principales lignes :
- Acquisition de réserves foncières (gage de perspective
pour l’avenir).
- Régularisation des voies communales
- Règlement des travaux du carrefour CD15 (chicane, bordures, enfouissement
esthétiques, éclairage public).
- Aboutissement de la deuxième tranche du lotissement de Peyronduguet,
huit lots supplémentaires (5 à ce jour retenus).
- Réfection du foyer Municipal (début des travaux, autour
d’octobre).
- Pont de l’Enclade, lui, peut-être en 2007, mais inscrit
au budget 2006.
- Financement du foncier et des réseaux pour le
projet des « Lupins ».
Pour ces « maisons de vie », ce ne sont pas moins de quatre
années d’obstination, de présentation de dossiers
administratifs et techniques qui ont été nécessaires
pour aboutir aujourd’hui au commencement de la première tranche.
Nous prévoyons l’entrée des huit locataires au mois
de septembre 2007. Nous travaillons déjà sur la deuxième
tranche, plus importante, à laquelle nous souhaiterions rattacher
un bâtiment commun.
Ce serait un lieu de vie, aux multiples utilisations :
Permanence administrative, ADMR par exemple, salle de télévision,
de réunions familiales, prise de repas, animations 3° âge.
Nous avons rencontré les organismes gersois du monde rural et agricole.
Tous ont été séduits et ont reconnu là une
première départementale, la MSA, Groupama, les coopératives,
le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, la Chambre
d’Agriculture, mais aussi le Conseil Général et le
Conseil Régional. Certains sont déjà partenaires
financiers. Si le Conseil Municipal le décide, la deuxième
tranche peut être lancée en 2007.
Nous avons l’accord du bailleur qui est le Toit Familial de Gascogne.
Le seul obstacle à ce jour de cette magnifique réalisation,
à la fois sociale et économique serait la remise en cause
de la « Carte Communale », qui est le nouveau document d’urbanisme
dont va se doter notre commune.
Cette deuxième tranche est située sur un terrain aujourd’hui
agricole, qui sera rendu constructible au mois d’octobre 2006 après
l’approbation définitive par le Conseil Municipal de cette
« Carte Communale ».
La mise en place d’un tel document règlemente solidairement
tous les mètres carrés de Castelnau et représente
deux années de travail administratif.
Vous comprendrez que l’annulation de cette Carte priverait notre
commune de tous ses projets, donc par conséquence de l’extension
des Lupins (elle, certainement définitivement), mais aussi des
constructions individuelles en attente de certificat d’urbanisme
(pour deux années de plus).
Seule aujourd’hui la démarche
de l’association « La sauvegarde du Gers en Gascogne »
pourrait entraver ce bon déroulement. Je doute que les meneurs
auzanais de ce mouvement vous aient expliqué tout cela, lors de
leur campagne de porte à porte, plus motivés et plus affairés
dans l’art de la désinformation et de la diffamation que
dans celui de la construction d’un vrai avenir pour notre village.
Au mois de janvier 2007, notre Service des Eaux rejoindra
le SAT (Syndicat Armagnac Ténarèze) : le 29 juin, le Conseil
Municipal a voté cette adhésion à l’unanimité.
Plus qu’un choix, c’est une obligation. Le schéma Départemental
de l’eau vient d’être réalisé par le Conseil
Général, c’est lui qui donne toutes les directives.
Les regroupements deviennent indispensables.
Il faut savoir qu’en 2008 notre production importante des Bains
Douches ou Beurrerie sera supprimée par les pouvoirs publics. En
effet ces sources sont considérées, à juste titre,
« improtégeables », car sous le village (jardins nombreux,
donc nitrates et infiltrations diverses).
Provenances auzanaises en eau potable :
- Forage Bournic
- Source Pibèque (pas celle ouverte au public)
- Source de Herré
- Les Bains douche ou Beurrerie,
qui alimentent le château d’eau de Caussoges (au bord de la
CD, route d’Eauze)
- Source de La Boubée-Caillauvert, qui alimente le château
d’eau, route du quartier d’Arech.
Tous les travaux importants, ces dernières années, de connexion
et d’alimentation des réseaux et châteaux d’eau
ont été heureusement financés par des prêts,
qui seront donc eux aussi repris par le SAT.
Vu notre adhésion à ce syndicat de communes (ce n’est
pas une multinationale), nous aurons donc aussi la garantie maintenant
de répondre favorablement à tous nos futurs permis de construire.
Vous trouverez plus loin les prix comparatifs du service des eaux et du
SAT.
Comme expliqué » précédemment,
ce sont les mises en place juridiques, techniques, administratives et
financières qui sont longues, pour asseoir le développement
d’un projet durable (4 ans pour Les Lupins).
En ce qui concerne « le Castèl
», nous en sommes à 18 mois à peine de préparation
et j’espère bien que 6 mois de plus suffiront à boucler
le dossier. Le Conseil Municipal vient de prendre à l’unanimité,
le 29 juin, des décisions importantes allant dans ce sens.
Pour ceux qui demandaient des plans précis sur les constructions,
vous avez reçu un courrier de la société Procapital
qui est en mesure aujourd’hui de vous faire la présentation
de son projet comme vous le souhaitiez, puisque le permis de construire
est prêt et n’attend que le feu vert de la commune et de l’administration
pour être traité (attente du résultat de la carte
communale).
Je serai présent à ces réunions d’information
pour répondre aux questions d’ordre général
et notamment techniques concernant le PAE (Plan d’Aménagement
d’Ensemble).
Je tiens à vous rassurer sur un point essentiel
: les impôts futurs. Toutes les nouvelles structures publiques,
dont nous allons tous profiter, ne coûteront rien au contribuable
auzanais : grâce au levier financier unique du PAE, la commune va
percevoir d’avance sur son compte, par l’intermédiaire
du trésor public, 5.300.000€ (35 millions de francs), avant
d’attaquer le premier coup de pelle, dont elle aura la maîtrise
d’ouvrage. Cette somme est le fruit d’un travail entrepris
depuis une année avec les services d’Etat (DDE, DDA, EDF),
mais aussi Conseil général, Syndicat d’électrification,
SAT.
Elle correspond à la partie d’aménagements
publics induite par ce projet, dont la commune a la charge à l’intérieur
et à l’extérieur du Castèl : route de plus
de 2.500 m avec pistes cyclables et chemins piétonniers, éclairage
public (lampadaires), amener de l’eau depuis une commune extérieure
avec raccordements, assainissement avec lagunage, bornes à incendie,
eaux pluviales, volet paysage important, aménagement sécuritaire
routier à l’entrée de Castelnau et aménagement
des espaces publics compris dans le centre de Castelnau.
Par qui est versé au Trésor Public le montant du PAE ? par
le développeur du projet, c’est-à-dire Procapital.
A quel moment ? Après l’obtention du permis de construire
et avant l’ouverture du chantier.
Ces 5.300.000 € (35 millions de francs) correspondent
aux travaux précités, ils sont divisés par le nombre
de m2 de surface construite sur le projet. Nous connaissons cette surface
dès le départ avec le permis de construire, donc cette division
donne un prix de participation au m2, qui multiplié donne cette
somme de 5.300.000 €.
Ce permis de construire, c’est 260 maisons de 5 types, 60 appartements,
un bâtiment principal, avec piscine intérieure de 230 m2
et un bassin de 30 m2 avec tous les services modernes qui vont avec.
Je le confirme, cette piscine chauffée sera ouverte à tous
les auzanais, toute l’année, une fois par semaine.
Ce bâtiment compte un parking souterrain de 120 places, un restaurant
ouvert à tous.
Il y a un deuxième restaurant avec hôtel et country club
qui feront l’objet dans la foulée d’un deuxième
permis de construire et devront être réalisés en parallèle
pour la même date de livraison.
Sur les 320 maisons et appartements, 180 doivent être livrés
fin 2008, 140 courant 2009.
Vous le voyez, nous jouons résolument la carte de
l’avenir, nous avons une aventure extraordinaire à développer,
avec emplois locaux nombreux, commerces, services nouveaux, et retombées
financières énormes garanties pour la commune.
Des contacts exceptionnels et privilégiés
pour nos jeunes auzanais vont s’ouvrir en direction de l’Europe
entière.
Bien sûr, nous avons une histoire, elle est profondément
ancrée en nous, et le restera toute notre vie, et fort heureusement.
Mais nous devons travailler pour construire l’avenir :
- Où sont les emplois de demain ?
- Combien d’exploitations agricoles de plus non reprises dans les
10 ans à venir ?
Ceux qui en font l’analyse objective le savent bien,
c’est un véritable problème de société.
Une association s’est constituée contre ce projet, avec des
revendications légitimes au départ. Il est dommage que ce
mouvement ait dérapé bien vite en règlements de comptes
personnels. Oubliant bien vite les vrais enjeux d’un tel projet,
seule une petite dizaine de meneurs démarcheurs ne peut être
tenue responsable de cette campagne mensongère et calomnieuse.
« la démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité,
mais la protection de la minorité » écrivait Albert
Camus, mais la démocratie telle que la définit Camus, c’est
aussi de protéger nos jeunes de la précarité dans
l’emploi, d’ouvrir des perspectives aux demandeurs d’emploi,
d’améliorer les conditions de vie aux plus démunis
et aux personnes âgées, soutenir les bénévoles
et les associations, faciliter l’accès aux différentes
formes de culture, offrir aux jeunes qui le souhaitent un avenir à
Castelnau d’Auzan.
Voilà tout le sens de la mission du conseil municipal
et pour lequel je donne un sens à mon action.
Philippe Beyries
Vous recevrez fin octobre une lettre d’information
intermédiaire vous rendant compte de l’évolution de
tous nos projets.