Jeanine Lussagnet, Eric Péron et Jérôme
Barada sont responsables de la voirie
Il faut veiller à l’entretien des quelques 70 km de chemins
ruraux ou voies communales, dont une partie goudronnée.
Pour la plus grande partie – l’entretien – il dispose
de matériel et de personnel communal. Si beaucoup, à la
campagne, trouvent qu’ils mettent bien longtemps à dégager
les bas côtés, il est difficile de faire mieux, avec un
premier passage sur les banquettes (le bord immédiat de la route)
dès le mois de mai, puis un travail plus sérieux à
l’épareuse (6 semaines de travail), un troisième
passage avec le broyeur (encore deux semaines). Et suivant le temps
pendant l’été, il faudra peut-être recommencer
en fin de saison…
En passant, les employés vérifient l’état
des fossés, c’est à partir de leurs observations,
ou des remarques des riverains, qu’il faudra décider de
faire appel au SIVOM dont la pelle est nécessaire. Autant de
frais à ajouter à la facture entretien.
C’est encore le service de la voirie qui assure le désherbage
des bordures, la mise en place et la maintenance des panneaux de lieux-dits,
la remise en état et l’entretien des chemins de randonnée,
la réhabilitation de voies laissées à l’abandon,
en faisant appel éventuellement à une entreprise pour
le gros œuvre (pelle mécanique). Un gros travail est en
cours actuellement avec le géomètre Mr Labardin pour le
classement ou le déclassement des chemins, pour normaliser aussi
la propriété et le périmètre de sécurité
autour des stations de pompage.
Pour les petites réparations des voies goudronnées, c’est
encore le SIVOM qui enverra un camion de goudron, la commune apportant
les camions de gravier et les bras pour boucher tous les trous…
jusqu’à la prochaine fois. Chaque chantier dure au moins
trois jours, il y en a plusieurs sur la saison, toutes les routes anciennes
sont concernées, surtout si l’on a négligé
l’entretien des fossés.
Depuis quelques années, la commune a choisi de consacrer chaque
année une enveloppe importante pour refaire complètement
quelques kilomètres de routes, le choix se fait avec les conseils
de la DDE qui est alors maître d’œuvre des chantiers
confiés à une entreprise. C’est ainsi que cette
année la commune a prévu d’investir 90 000 €
dans trois chantiers :
La finition du Lotissement Peyronduguet (chaussée et trottoirs)
Chemin rural de Danis
Voie Communale de Saint Orens avec, pour ce dernier, l’utilisation
d’une nouvelle technique (traitement ciment et revêtement
émulsion).
Nous avons sollicité le Service des Routes du Conseil Général
pour un projet de mise en sécurité du carrefour de la
piscine (avenue de la Libération/route de Bouau). Après
plusieurs réunions de travail, le montant des travaux s’élèveraient
à 67.000 € HT, financés à 50 % par le Conseil
Général et à 50 % par la Commune. Les travaux pourraient
débuter en septembre.
La restauration des rues et trottoirs du village sont aussi à
l’étude, même s’ils ne sont pas encore au premier
rang des priorités : c’est toujours l’équilibre
financier de la commune qui décide des sommes disponibles !